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Singing in the (Kentucky) rain

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♦ Entre architecture, danse et mode, le cœur d’Allison Laurent a longtemps balancé. A 18 ans, et puisqu’il faut choisir, la jeune Américaine opte pour l’architecture, tout en continuant à ‘’bricoler’’, comme elle le dit si joliment, des vêtements et des accessoires. En 1992, lors d’un échange entre l’Université de l’Illinois et  l’Ecole d’Architecture de Versailles, elle découvre la France. Coup de foudre. C’est donc ici qu’elle passe son diplôme et pose définitivement ses valises quelques années plus tard, sans oublier au passage d’épouser un jeune homme du cru, architecte lui-aussi. Mais très vite, la vie professionnelle confirme à Allison qu’elle n’a pas envie d’exercer ce métier. Elle se tourne alors vers le stylisme et crée en 2002 sa propre marque d’accessoires pour enfants qu’elle commence par diffuser dans plusieurs points de vente à Paris. Ses articles plaisent mais ce mode de commercialisation ne la satisfait pas. Alors en 2007 elle se lance et ouvre sa propre boutique-atelier dans une des rues emblématiques de Versailles.

 

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♦ En souvenir d’une mélodie qui a marqué son enfance, Allison, par ailleurs grande fan d’Elvis Presley, baptise sa boutique ‘’Kentucky Rain’’, du nom d’une chanson du King. Adepte du patchwork, la créatrice trouve son inspiration dans des tissus des années 50 et 60 qu’elle chine dans des brocantes, des vide-greniers ou au cours de ses voyages. Son credo ? Acheter aussi peu de matière première que possible, récupérer, recycler : en plus d’être écolo, cela donne un côté vintage et chaleureux aux pièces qu’elle imagine. Elle peut aussi évoluer dans d’autres styles plus contemporains et réalise des articles sur commande dans les coupons que choisissent ses clients, Vichy, Liberty, Toile de Jouy ou encore tissus japonais. Sa marque "A.Versailles" se décline en plusieurs collections : Ladies à Versailles, Kids à Versailles, Babies à Versailles et Home à Versailles.

 

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♦ Un petit béguin pour votre bambin, un sac à main pour vous, une ceinture pour votre meilleure amie, une cape pour votre belle-maman : chez Kentucky Rain, on peut (se) faire plaisir à partir de 15€, tout en sachant, et c’est inestimable, que l’on acquiert une pièce unique.  Depuis septembre 2011, Allison partage sa boutique avec la créatrice des bijoux Serendity : les deux jeunes femmes se relayent en magasin, afin de pouvoir ouvrir tous les jours tout en se ménageant des journées de création.

 

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Entre nous – Une toute petite boutique pleine de charme et tellement originale, dans une rue de la Paroisse de plus en plus colonisée par les franchises du prêt-à-porter… Oui à la créativité, oui aux artisans qui ont la courageuse démarche de proposer autre chose non par envie de gagner toujours plus d’argent, mais par simple amour du métier.

 

 

PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1Kentucky Rain

25 rue de la Paroisse à Versailles

Du mardi au vendredi 10h-13h30, 14h30-18h

Le samedi 10h-13h30 et 14h-19h

Pour rencontrer Allison, il faut passer le mercredi, le vendredi ou un samedi sur deux.

Blog http://kentuckyrainaversailles.typepad.fr/kentucky_rain_versailles/

Boutique en ligne http://kentuckyrainaversailles.typepad.fr/boutique


‘’L’Alchimiste’’ ou l’art de sublimer les fleurs

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IMG_1052---Copie.JPGDès la vitrine, on sait que l’on n’arrive pas chez un fleuriste lambda, mais chez un authentique créateur. Une fois poussée la porte de L’Alchimiste, l’impression se confirme : loin de la profusion industrielle de certaines boutiques, Franck Nissefort réussit l’équilibre subtil entre raffinement et simplicité. « Je choisis les fleurs que j’aime, en phase avec l’alternance des saisons. En ce moment, je me régale avec les renoncules et les premiers hortensias, en attendant les roses de jardin et les pivoines qui ne devraient plus tarder » commente-t-il avec passion. Pois de senteurs, freesias, tulipes, eucharis, la boutique regorge de trésors. Habilement agencés, vases et bouquets composent des dégradés de couleurs si harmonieux qu’ils donnent envie de tout emporter chez soi : le talent à l'état pur !

 

Des plateaux télé au Trianon PalaceP1030409.JPG

La vocation, Franck l’a eue dès l’adolescence : aux côtés de parents traiteurs, il touche très jeune à l’organisation de réceptions. Fasciné par les décors floraux, il commence à s’intéresser au sujet et rencontre une fleuriste qui lui propose de le prendre en apprentissage. Franck enchaîne alors un CAP et un BP, en alternance chez deux maîtres d’apprentissage, le premier plutôt classique, le second plutôt branché, auprès duquel il réalise notamment des décors incroyables pour des plateaux de télévision. Ses diplômes et son enthousiasme en poche, il multiplie ensuite les expériences pour se frotter à différents univers de travail, avant de repasser par la case ‘’marchés’’ « pour retrouver l’essence du métier, la bouquetterie ». Mais l’envie d’avoir son propre magasin le taraude et il prospecte inlassablement, de Boulogne à Vanves, à la recherche d’une boutique de fleuriste ayant, comme il le dit si bien, « une histoire ». La perle rare, il la trouve finalement à Viroflay dans le vieux village où il ouvre fin 1998, L’Alchimiste. En 2003, il décroche le contrat prestigieux du Trianon Palace de Versailles, pour lequel il réalise depuis tous les décors floraux événementiels, ainsi que ceux du Spa.

 

IMG_1051---Copie.JPGDemain est toujours un autre jour

Sa fleur préférée ? « Je n’en ai pas ! J’ai plutôt des fleurs de prédilection à chaque saison…. Il y a en Europe des producteurs qui font des choses merveilleuses et c’est chez eux que je me fournis. Les variétés hors saison, boostées aux hormones et acheminées par avion de l’autre bout du monde, très peu pour moi ! » précise Franck. Ce qu’il aime dans son métier ? « Pouvoir allier la vente pure et classique de bouquets à la décoration événementielle, comme je le fais avec le Trianon ou avec la synagogue de Versailles. Cela me permet de rencontrer des gens de tous horizons, mais aussi de laisser libre cours à ma créativité. Et cela réserve parfois des surprises, comme cette fois où une résidente qatari du Trianon est venue jusqu’au magasin en Rolls, avec les travaux du tramway, une gageure, ou encore cette autre fois où Laeticia Halliday a appelé la boutique (incognito) pour me réserver tout mon stock de violettes avant de passer le chercher avec son mari… si vous aviez vu l’émeute autour du 4x4 de Johnny dans Viroflay ! ». Passionné de boxe anglaise tout autant que de scénographie florale, Franck est en éternel mouvement. Il puise son inspiration dans l’air du temps : les expositions, les tendances de la décoration, les nouvelles techniques qu’il apprend avec une professeure d’art floral. Se réinventer sans cesse, c’est ça, être un artiste !

 

icone 7HEntre nous. Depuis qu'une amie m'a fait découvrir les fleurs de Franck, je suis accro ! Dans sa boutique, quelle que soit la saison, la sélection est magnifique, le nec plus ultra. Un choix que certains pourront trouver limité, mais qui, à mon sens, fait toute la différence : tout fait envie. Parfois même, je suis à deux doigts d'acheter des fleurs jaunes tant elles sont belles...moi qui n'aime pourtant pas cette couleur !

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PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1Installé dans le vieux village de Viroflay depuis 1998, Franck Nissefort, fleuriste décorateur, vient d’ouvrir une seconde boutique sur l’avenue du Général Leclerc.

 

♦L’Alchimiste – 27 rue Rieussec à Viroflay – Tél. 01 30 24 57 34

♦L’Atelier de l’Alchimiste – 96 avenue du Général Leclerc àViroflay – Tél.01 30 24 71 66

http://alchimiste.fleuriste.free.fr/ 


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Atelier e.S : au pays des merveilles d’Emmanuelle

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Tout comme la robe de Peau d’Ane, les créations d’Emmanuelle Souc sont ‘’couleur du temps’’. Bijoux, sculptures, toiles : à travers ces objets qu’elle imagine, l’artiste explore des thèmes qui lui sont chers comme le lien, la relation à l’autre, l’environnement et, bien sûr, le temps, cette matière première aussi précieuse qu’inestimable. Qu’elle travaille l’organdi, le cristal, le laiton ou le textile, chacune de ses créations se veut une histoire, une pièce unique, un moment de rêve. En poussant la porte de l’Atelier e.S., le visiteur pénètre dans un monde imaginaire, un univers de conte tout en grâce et en délicatesse.

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Du conservatoire de piano aux premiers bijoux

Au commencement, c’est par la musique qu’Emmanuelle a fait ses premiers pas artistiques. Après le conservatoire de piano et une formation de percussionniste, elle rencontre un metteur en scène et compositeur avec qui elle découvre le théâtre musical : coup de foudre pour la scène, spectacles, concerts, festival d’Avignon… Afin de se perfectionner, elle s’inscrit au Cours Florent tout en poursuivant des études de lettres, et commence à écrire, puis touche à la mise en scène et à la direction d’acteurs. C’est alors que nait son premier enfant, puis un second : elle décide de tout arrêter un temps pour se consacrer à eux. « Quand l’aîné a eu cinq ans environ, j’ai ressenti à nouveau un besoin d’expression artistique et j’ai commencé à dessiner, à fabriquer des objets, chez moi. Comme je ne trouvais aucun bijou à mon goût, je m’en suis créé un, qui a plu à des gens autour de moi… » raconte Emmanuelle. Répondant à cette demande, la créatrice se met à produire des petites collections de pièces qu’elle présente chez elle, avec succès, puis décide début 2011 de s’installer dans un atelier-boutique avec pignon sur rue au cœur du vieux Versailles.

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Emotion et couleur

« La formation musicale, très exigeante, me sert chaque jour. Elle m’a enseigné la patience. Quant au théâtre, j’y ai acquis le goût de la mise en espace. Mes études littéraires, enfin, nourrissent ma démarche de création » ajoute Emmanuelle. L’inspiration lui vient aussi des matériaux qu’elle collecte, assemble et marie avec amour. Des brocantes où elle chine d’antiques fleurs artificielles aux plages où elle ramasse des morceaux de plastique oubliés là, la créatrice recherche l’émotion et la couleur. Ses matériaux de prédilection ? Les micro-perles (or et verre, cristal Swarovski), les minéraux (amazonite, jaspe, lapis, quartz), les perles naturelles, la verroterie, les breloques en laiton, les rubans d’organza dans lesquels elle découpe de délicieux pétales, le taffetas, les plumes, la soie… A l’atelier, chaque bijou, chaque objet joue sa petite musique à nulle autre pareille, dans une parfaite harmonie.

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Vœux et vanités : la mini-collection printemps/été 2012

Les vanités, ces petites têtes de mort, sont en vogue. Depuis l’exposition qui leur fut consacrée au Musée Maillol, depuis qu’une marque de prêt à porter bien connue en a fait sa signature, elles ont à nouveau la cote auprès du public. « Ce que l’on sait moins, c’est que la tendance ne date pas d’hier ! Au XVIIème siècle en particulier, les bagues ornées de crânes étaient très répandues » explique Emmanuelle. Une façon de rappeler la brièveté de la vie etl’inutilité des biens terrestres. « Carpe diem ! Profitons du jour présent, tel est mon message… et j’y ajoute les colliers ‘’vœux’’, ornés d’une petite pièce comme celles que l’on jette dans les fontaines. Des bijoux d’été, légers et graves à la fois ». A découvrir au cœur du quartier Saint-Louis.

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PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1Bijoux à partir de 15€

Emmanuelle Souc travaille aussi sur commande et sur budget (pour une occasion spéciale, pour orner une tenue particulière).

Atelier e.S , 29 rue du Vieux Versailles à Versailles
Ouvert jeudi, vendredi, samedi de 11h à 19h

Et tous les jours sur rendez-vous 06 33 24 46 91


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Passion Décor : le ‘’petit plus’’ des intérieurs versaillais

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EchantillonsDepuis sa tendre enfance, Sophie Allée a toujours aimé la déco. « Petite, je passais mon temps à installer des maisonnettes partout, pour mes poupées, pour mes lapins… Chaque événement, chaque occasion était prétexte à créer un décor » raconte-t-elle. Avec un papa entrepreneur dans le bâtiment, sa voie ne fut pas difficile à trouver. Il y a une vingtaine d’années, Sophie s’installe donc dans une première boutique, au 32 rue du Vieux Versailles, à l’époque où la rue ne comptait encore aucun commerce. De fil en aiguille, les clients plébiscitent rapidement cette jeune femme dynamique et pleine d’idées.

 

Une équipe de choc

Son créneau ? Le conseil en décoration et la coordination des chantiers, tâche ardue s’il en est… Aujourd’hui, sa société Passion Décor, désormais installée 27 rue du Vieux Versailles, compte deux salariés, un maçon et un peintre, et travaille avec un panel d’artisans soigneusement sélectionnés : plombier, électricien, carreleur, couvreur, etc. « L’équipe est vraiment soudée et habituée à fonctionner ensemble, depuis des années, ce qui constitue une garantie de qualité et d’efficacité » assure Sophie, qui met un point d’honneur à respecter les plannings annoncés.

 

Cuisine verticale+L’amour du travail bien fait

Vous avez un projet ? Qu’il s’agisse de créer un dressing dans votre deux pièces ou de réaménager toute votre maison, Sophie met la même passion dans sa prestation. « Il n’y a pas de ‘’petit chantier’’. Je passe beaucoup de temps sur la phase de conseil et je fais toujours plusieurs propositions. La clientèle versaillaise est exigeante ? Tant mieux, car moi aussi ! J’aime le travail bien fait » ajoute-t-elle. Et ses clients ne s’y trompent pas, puisque ce sont eux ses meilleurs ambassadeurs de Passion Décor, preuve de leur satisfaction.

 

Une sélection à la portée de tous les budgets

Si Sophie se tient au courant des tendances, la mode ne lui dicte pas pour autant ses choix. Boutique1« Je ne passe pas ma vie plongée dans les magazines de déco. En revanche, j’aime découvrir et faire travailler des artisans de talent, comme cette créatrice de carrelage italienne, installée à Saint-Cloud, qui est d’ailleurs devenue une amie ». A la boutique, on peut venir s’immerger dans les nuanciers et les échantillons : parquets, carrelages, couleurs de peinture. Loin d’être inabordable, la sélection de Passion Décor comprend des produits pour tous les budgets. Alors, n’hésitez pas à pousser la porte !

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PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1Passion Décor

27 rue du Vieux Versailles à Versailles

Téléphone 01 30 21 17 24

Horaires : du mardi au samedi, de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

Objets contemporains : une designer à Versailles

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FaçadeDécidément, ça bouge dans la cité royale… Depuis cet été, la designer Bénédicte Boucher d’Argis présente ses créations, aux côtés d'une sélection déco, dans un nouvel espace baptisé Objets Contemporains, situé rue des Etats-Généraux. Son concept ? Proposer des articles exclusifs et inédits, meubles ou objets, fabriqués en petite série, à des prix tout doux. 

 

 

De la pub au design… et de Jouy-en-Josas à Versailles
La création, Bénédicte Boucher d’Argis l’a dans la peau. Diplômée de l’École supérieure d'arts graphiques Penninghen, elle commence par travailler dans la publicité et la communication, avant de bifurquer il y a quelques années vers une carrière d’agent immobilier, un métier qu’elle pratique encore en parallèle. Et puis, un jour, elle décide d’écouter enfin la petite voix qui est en elle et de revenir à ses premières amours, le design. Avec son mari, elle ouvre en 2011 une première boutique à Jouy-en-Josas. La clientèle est au rendez-vous, mais la petite surface montre vite ses limites. « Nous avons alors cherché sur Versailles un local plus grand et sommes tombés sous le charme de cet espace. Par sa situation, il sort des sentiers battus et cela n’était pas pour nous déplaire… A nous de faire venir les clients jusqu’ici, et les débuts sont prometteurs ! Cerise sur le gâteau nous accueillons aussi de nombreux touristes qui, venant de la gare des Chantiers, passent devant la boutique en se rendant au château » raconte-t-elle.


Salle 1

 

Un style contemporain subtilement teinté d’exotisme

Si la boutique propose quelques classiques comme Alessi, l’attrait principal d’Objets Contemporains consiste avant tout à mettre en lumière une offre différente, inspirée et abordable. Objets détournés, meubles en mini-série (5 à 10 pièces maximum), Bénédicte Boucher d’Argis dessine et fait fabriquer en privilégiant les matières nobles comme le métal, le bois ou le verre. Mais elle sait aussi choisir des pièces originales comme cette tête de cheval ou cet arbre de Noël, tous deux en teck, en provenance directe d’Indonésie. ‘’Les clients aiment la nouveauté et nous en demandent à chaque visite ! C’est pourquoi je fais sans cesse évoluer l’offre, qui n’est jamais tout à fait la même’’ précise-t-elle. Dans la première salle de la boutique, on trouve ainsi aussi bien des senteurs et des photophores (à partir de 1€), des bijoux originaux ou des poupées japonaises que des meubles, du paravent à la table de salon, en teck ou en suar. Prix moyen ? Aux alentours de 20€, et rarement au-delà de 400€, pour de très grandes pièces. Dans la seconde salle, l’ambiance lumineuse est différente, plus intime. ‘’C’est un lieu d’exposition pour des artistes avec lesquels j’ai des affinités : céramistes, peintres, sculpteurs. Il n’y a rien dans la boutique que je ne mettrais pas chez moi…’’ conclut-elle. Un parti pris qui donne au lieu une certaine unité de ton, un style contemporain, chaleureux et subtilement teinté d’exotisme.


Salle 2

 

 

PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1Objets Contemporains, 13 rue des Etats Généraux à Versailles

Téléphone 01 39 43 83 26 - 06 62 08 98 79

Ouvert du mardi au vendredi 10h30/13h – 14h30/19h

Le samedi 10h30/13h – 14h30/19h30

Le dimanche 10h30/13h – 15h/18h30

La duchesse et le crapaud : conte de fées pour fauteuils

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fauteuil 50 bleu canard 038La bergère héritée de votre grand-tante a le tissu qui fatigue ? Le fauteuil en skaï qui a enchanté votre enfance est en piteux état ? Pas de panique : Valérie Deguine peut leur refaire une beauté, dans les règles de l’art et dans le plus fauteuils Rachel PHAM 016pur respect de leur style…ou pas : à vous de choisir ! Tapissier-décorateur, spécialisée en réfection de sièges de tout style, de la classique bergère aux créations les plus contemporaines, la jeune femme restaure en utilisant les méthodes traditionnelles propres à chaque époque concernée.

 

Toute petite déjà, Valérie passait des heures dans l’atelier de son papa, féru de mécanique et grand bricoleur. ’A l’âge où la plupart des fillettes jouent à la poupée, je m’amusais 180676 186456134726809 111309325574824 442784 7980284 navec des plaques de métal, des marteaux et des clous’’ plaisante-t-elle. Pour autant, elle n’a pas trouvé immédiatement sa voie : après un séjour en Angleterre, un premier job et une mission humanitaire en Afrique, elle rentre en France et entreprend des études de psychologie en fac. puis se voit confier des animations auprès de jeunes défavorisés, notamment en milieu carcéral. Mais son goût des livres prend le dessus : elle rentre alors à la Réunion des Musées Nationaux et évolue, pendant plusieurs années, dans les librairies de monuments prestigieux comme le Château de Versailles. ‘’J’aimais ce que je faisais, mais il me manquait quelque chose. J’ai alors opéré un virage à 180° sous la forme d’un congé individuel de formation, qui m’a menée aux Ateliers Grégoire où j’ai passé mon CAP de tapissier-décorateur. Une véritable révélation pour moi… Aujourd’hui, je suis passionnée par ce que je fais et j’ai enfin le sentiment d’avoir trouvé ma voie’’ confie-t-elle.

 

tapissier juin 2011 003 fauteuil chapelle 021
 Avant...  Après !



Chaise berçante Marie-Jo 002Concrètement, Valérie propose ses services tant à des particuliers ou des professionnels qu’à des brocanteurs et antiquaires, aux Puces de Saint-Ouen notamment. ‘’Je suis avant tout garnisseuse, mais je réalise aussi beaucoup de coussins, ainsi que la prestation rideaux qui va avec l’ensemble. Je travaille également le bois jusqu’à un certain point, et j’ai des partenaires ébénistes si nécessaire. Je peux reproduire à l’identique quelque chose, mais j’aime aussi faire évoluer l’assise des sièges et proposer à mes clients des solutions alternatives auxquelles ils ne songeaient pas forcément, qu’il s’agisse du tissu, des couleurs ou d’une association de motifs. lllJe me déplace chez les gens, ce qui est parfois précieux pour adapter mes propositions en fonction de leur intérieur’’ précise-t-elle. Son dernier défi ? ‘’Des fauteuils des années 50, pour la réfection desquels je dois allier deux méthodes de travail et jongler entre le crin et la mousse pour la garniture’’. Ses petites bottes secrètes ? ‘’Un large panel de tissus (Lelievre, Frey, Métaphores) mais aussi des coupons vintage que j’ai chinés, du skaï et du cuir’’. Et demain ? ‘’J’ai toujours des projets plein la tête ! Je suis en train de co-créer, avec mon amie Pélagie Bilodeau, designer textile, une ligne de mobilier que nous présenterons début 2013 via des boutiques éphémères’’. Un talent à suivre de près !

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Entre nous : en voilà une vraie passionnée, comme je les aime. C'est un bonheur de l'entendre parler de son métier. Basée à Chambourcy, Valérie se rend souvent à Versailles où elle compte déjà des clients fidèles. Elle se déplace chez vous et assure le transport A/R de vos sièges : tout est compris dans son devis !

 

 

PLANCHE 1 PNG - Copie (2)-copie-1La duchesse et le crapaud

Valérie Deguine

Tapissier-décorateur

Contact: tapdeguine@yahoo.fr

06 87 31 56 45

http://tapdeguine.wix.com/laduchesseetlecrapaud

Stéphanie Boudet-Rol : la clinique des toiles

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FaçadeVous avez hérité d’un portrait de famille qui fait un peu la tête ? Votre dernière toile chinée sur une brocante aurait besoin d’un petit coup de jeune ? Une seule adresse à Versailles : l’atelier de Stéphanie Boudet-Rol, restauratrice de tableaux, installée dans les Carrés Saint-Louis.

 

  Passionnée de peinture, Stéphanie Boudet-Rol l’a toujours été. Après une licence d’Histoire de l’Art à la Sorbonne, elle suit les cours de l’Ecole Art &Stéphanie Instagram Avenir pour se spécialiser en restauration de tableaux. Sa bonne étoile la conduit ensuite à l’Atelier du Soleil, à Versailles, où elle passe quatre ans, avant de prendre son indépendance professionnelle. « Lorsque nous avons décidé de quitter Paris avec mon mari et mes enfants, j’ai immédiatement pensé à Versailles et nous sommes installés ici depuis 2008 » raconte Stéphanie. Il y a trois ans, lassée de faire des allers/retours quotidiens avec Paris où elle exerce encore, elle écrit à la Mairie de Versailles pour en savoir plus sur les possibilités d’installation en tant qu’artisan. « François de Mazières m’a rappelée, en personne : au départ j’ai cru qu’un ami me faisait une blague mais non, c’était très sérieux ! Mon profil intéressait la ville, et je me suis vu proposer un atelier rue Royale, dans les Carrés-Louis. Je n’ai pas hésité une minute » se souvient-elle.

 

Stéphanie 2  En mai 2011, après d’importants travaux car le local avait été squatté et passablement dégradé, l’atelier ouvre enfin ses portes. « Je travaille pour des particuliers, mais aussi pour les marchands du passage de la Geôle ou du Carré Rive-Gauche à Paris, ainsi que pour des commissaires priseurs » indique Stéphanie. « J’aime le côté complet de ma démarche, du contact avec le client aux différentes Tableaux dans l'atelierétapes du processus de restauration. Si je travaillais pour une institution, je serais cantonnée dans une tâche : support, nettoyage, etc. Là, je prends tout en charge, de A à Z, et c’est passionnant ! » poursuit-elle. Si sa préférence va aux œuvres du XVIIème au XIXème siècle, Stéphanie peut aussi intervenir sur des toiles contemporaines, pourvu qu’il s’agisse de peinture à l’huile. Il ne faut surtout pas hésiter à lui demander un devis estimatif : elle le réalise gratuitement, qu’il s’agisse de raviver un tableau, de réparer un éclat ou de rentoiler une œuvre.

 

Perspective atelier1

 

Stéphanie Boudet-Rol – Restauration de tableaux
Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h00 à 15h30

Le samedi sur rendez-vous

67, rue Royale à Versailles

Téléphone 06 10 20 25 81

atelierboudet.rol@gmail.com

http://atelierboudet-rol.com

 

 

Photos © Versailles in my pocket

Marie-moi : bijoux barock’n’roll made in Versailles

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Barock-n-roll.jpgUn atelier caché derrière des vitres décorées, au rez-de-chaussée d’un immeuble du quartier Notre-Dame : c’est ici que naissent les ‘’puppets’’, ces poupées bijoux sorties de l’imagination de la créatrice Marie Martens qui les diffuse sous sa marque ‘’Marie-moi’’. Rencontre avec une Versaillaise d’adoption qui fourmille d’idées et de projets.

 

Il y a Inès la parisienne, Anouk la chanteuse folk, Tdm2Colette ou encore Marie-Antoinette Dans ce ‘’Puppet Show’’, chaque pendentif-figurine a son histoire et son identité. Cette galerie de portraits, Marie Martens l’a imaginée à partir d’un collier composé de vanités, ces fameuses têtes de mort qui ont conquis le monde de la mode ces dernières années. « Ce collier était tellement lourd que je ne le portais jamais. Alors un beau matin, je l’ai désossé et, à partir de chaque pièce, j’ai imaginé un personnage » se souvient-elle. Les ‘’Puppets’’ étaient nées, et très vite quelques boutiques branchées, séduites par leur caractère pop et décalé, lui ont proposé de les distribuer. La dynamique était lancée !

 

Marie Martens nous vient de Belgique, plus exactement de Gand, une ville dont elle parle avec beaucoup de tendresse et où elle a habité jusqu’à ses 24 ans. Elle qui voulait être diplomate commence par faire Sciences Po, se spécialise en droit européen avant d’être embauchée comme assistanPortrait Mariete parlementaire d’un député. Parallèlement élue de sa ville, la benjamine du conseil municipal de Gand s’investit pleinement dans la vie de son agglomération. « C’était intéressant, mais j’avais envie de connaître d’autres horizons. Je me suis alors inscrite à Paris, à l’ESEPSCA, pour un Master in Business Communication. Mon profil atypique et mon bilinguisme m’ont ensuite permis de décrocher un job de marketing dans la filiale d’une grande banque, côté marchés financiers » raconte Marie. Bientôt propulsée responsable de la communication, elle vit des années passionnantes mais décide finalement de quitter ce secteur en 2011, juste avant la naissance de son deuxième enfant.


Bracelets 

De la finance aux bijoux, quel est le lien me direz-vous ? Il tient en un mot : créativité. « Pour la petite histoire, je crée des bijoux depuis plus de collier2quinze ans déjà, mais je n’avais jamais pensé en faire un métier, c’était ma petite bulle personnelle, mon espace de liberté, un truc un peu intime aussi. Quand j'étais P1050036DirCom, cet aspect du métier me passionnait : créer une identité de marque et la décliner... Quand j’ai décidé de monter ma boite, je me suis d’abord orientée vers les accessoires (une idée qui reste d’actualité), mais rapidement je suis revenue aux bijoux. Le hasard a fait le reste, mes premières ‘’Puppets’’ créées sur un coup de tête ont séduit mes amies, puis quelques boutiques tendance au cours de l’été 2012. Cela a été un déclic, je me suis lancée à 150% dans l’aventure. J’ai même pris un stand sur Bijorhca en janvier dernier, ce qui m’a permis de me faire connaître et d’exporter des bijoux jusqu’en Australie ! » poursuit Marie dans un grand sourire.

 

P1050020Comment se procurer les créations de Marie ? En surfant sur son site internet www.marie-moi.com, tout simplement. Mais aussi lors des ventes privées qu’elle organise régulièrement dans son atelier (voir encadré ci-dessous). Compter 50 à 60€ pour les ‘’Puppets’', livrées avec un cordon de couleur (au choix, 16 teintes) en nylon satiné et un lien en cuir naturel. Et si vous voulez vous en faire faire une sur-mesure, c’est possible, il suffit de demander ! Pour cet été, Marie propose égaleBO Poids Plume modèle Milano Bitchment des bracelets qu’elle a baptisés ‘’parisiens’’, à partir de 20€. Si vous préférez des choses plus légères, la collection ‘’Poids plume’’ est pour vous : boucles d’oreilles et colliers en forme d’ailes, de papillons ou d’étoiles, à partir de 24€ et avec 17 teintes de cordon.  

 

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Vente privée dans le showroom-atelier de MARIE-MOI
65 rue Berthier, 78 000 Versailles

vendredi 24 mai de 10h00 à 19h00

& samedi 25 mai de 11h00 à 19h00
Remises exceptionnelles sur la collection printemps/été 2013

(bijoux et accessoires)

 

 logo2

 

www.marie-moi.com

 


San Luis à Versailles : l’autre Galerie des Glaces

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Luis et MauricetteDepuis le XIXème siècle, la famille de Luis San Emeterio régale Versaillais et touristes de ses merveilleuses douceurs glacées. Aujourd’hui installé sur la place du marché Notre Dame, ce fabuleux créateur de saveurs et son épouse Mauricette continuent à faire le bonheur des gourmands de la cité royale.

 

Et vous, êtes-vous plutôt Bergamote ou Pêche de Devanturevigne ? Réglisse ou melon ? Lait d’amandes ou violette ? Chez San Luis le glacier, tous les goûts sont permis. « Il est loin le temps où mes parents proposaient quatre parfums dans le parc, à la grille du Trianon ! Aujourd’hui, la carte de la maison compte 50 saveurs, et l’on me demande encore des nouveautés… » raconte avec un large sourire Luis San Emeterio, héritier d’une longue lignée de glaciers venus du Pays basque il y a plus d’un siècle.

 

Famille années 50Jusqu’à dix-huit points de vente dans le parc

Depuis les débuts de l’arrière grand-père de Luis, Fermin Etxekapare, il s’en est passé des choses ! « J’ai retrouvé dans nos archives une autorisation d’accès au parc de Versailles datant de 1898. Personne dans la famille n’a su me dire si nous étions déjà présents avant cette date, mais c’est fort possible » explique-t-il. Avant la seconde guerre mondiale, l’entreprise comptait jusqu’à 18 points de vente ambulants dans le parc du château. Quant aux glaces, Luis est tombéChariot à glace 1950 dedans quand il était petit. Lorsque son père décède, il n’a que 16 ans et reprend le flambeau, aux côtés de sa mère, pour perpétuer la tradition. « Mon arrière grand-père proposait des crèmes glacées, mon grand-père a mis au point des glaces (à base de lait) et j’ai ajouté à la carte les sorbets, mais des vrais, pas ces choses insipides reconstituées à base de sirop ! Mes sorbets à moi sont ‘’plein fruits’’ » revendique-t-il.

 

Une exigence de qualité et de naturelParfums

Car Luis est un puriste du goût et de la qualité. Autodidacte, il a tout appris en famille, le nez au dessus de la turbine à glaces, dès le plus jeune âge. Preuve que sa passion de créateur l’anime toujours, à 66 ans il vient de donner naissance à un nouveau parfum, le cédrat. « Je fonctionne au coup de cœur. J’adore expérimenter, trouver la meilleure façon de mettre en valeur un fruit ou un goût. Dans mon petit laboCornetsratoire au Chesnay, je teste, je modifie, je tâtonne parfois, je renonce aussi, lorsque je juge le résultat peu satisfaisant. Le plus important, selon moi, est de trouver de bons fruits. J’ai mes fournisseurs historiques mais je continue à en rencontrer de nouveaux, souvent par bouche à oreille, comme ce producteur corse qui m’a récemment proposé du cédrat. Je suis très exigeant, ce qui m’amène parfois à ne pas turbiner certains parfums, la récolte de fruits n’étant pas à la hauteur. Cet été, j’ai par exemple tardé à faire du melon, malgré les demandes de mes clients, car je n’avais pas mangé un seul bon melon avant le début juillet ! » commente-t-il. La cinquantaine de parfums proposée est toute réalisée de façon artisanale, à partir d’ingrédients naturels. S’il ne fait plus ses propres cornets, Luis les achète à un artisan qu’il connaît bien, pour garantir une production de qualité.

 

Sa meilleure récompense : le sourire des enfants !

Aujourd’hui, s’il conserve encore un sacré dynamisme, Luis le doit au sourire de ses clients. « Quelle meilleure récompense que la mine ravie d’un enfant, ou même d’un grand gourmand, qui déguste sa glace ? J’ai des clients versaillais qui me suivent depuis plus de 30 ans… Je les ai connus petits, ils viennent maintenant avec leurs propres bambins. Ça me donne un coup de vieux, mais c’est aussi beaucoup de bonheur » confesse-t-il en souriant. Détenteur de recettes ancestrales (certaines sont encore en basque ancien…), Luis s’approche petit à petit de la retraite et pense un jour prochain passer la main. A bon entendeur : Versaillais, Versaillaises, profitez-bien de ce trésor tant qu’il est encore là !

 Gourmandises

 

Tout savoir sur l’histoire de San Luis et sur la carte des parfums : http://www.sanluis.fr/

 

Horaires

 

San Luis Le Glacier à Versailles
Entrée Rue André Chénier et Place du marché Notre Dame / Carré à la Viande
Plan d’accès

Valérie Ladavière, photographe d’émotions

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Val portrait V2Si vous aimez les photos posées et empesées, passez votre chemin ! Valérie Ladavière, elle, vous tire le portrait à sa façon, qui ne ressemble à aucune autre. Elle capte les regards, suit les mouvements et fixe sur pellicule des instants de grâce.

 

 

Oubliez vos idées reçues sur les photos de mariage ou les portraits de famille ! Valérie Ladavière, elle, propose autre chose. Une séance de pose qui se transforme en séquence émotion. Un reportage en noir et blanc, glamour et spontané au cœur de votre mariage ou de votre soirée d’anniversaire. Un œil à la fois pro et décalé sur vos collaborateurs et votre entreprise. Cela et bien plus encore, car la photographe fourmille d’idées et de projets.

 

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Un parcours atypique

Valérie n’a pourtant pas toujours exercé le beau métier auquel elle s’adonne aujourd’hui Valerie-Ladaviere 9398avec passion. Elle a commencé par être comédienne avant d’occuper pendant vingt ans un poste de cadre commerciale dans l’industrie biomédicale. La quarantaine venue, elle qui pratique la photographie en amatrice éclairée depuis son plus jeune âge décide d’en faire son activité principale. Pour l’anecValerie-Ladaviere 9515dote, c’est en photographiant le mariage d’une de ses amies qu’elle a eu le déclic : pourquoi, après tout, ne pas s’engager dans la voie que tous ses proches disent faite pour elle ? Depuis lors, Valérie n’arrête plus. Certains ont déjà pu découvrir son travail lors d’une exposition pendant le dernier Printemps des Artistes à la Mairie de Buc : elle y proposait une galerie de portraits des seniors de la ville.

 

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 Saisir l’instant, le petit truc magiqueValerie-Ladaviere 8414nb

« J’aime saisir l’instant, le regard des gens, le petit truc magique que personne ne voit… Avec moi, pas de photos posées à l’ancienne, c’est le contraire de ce que j’aime ! » déclare Valérie. Evénements, photos de famille, portraits individuels, maternités : demandez la carte, et n’hésitez pas à consulter la photographe si vous avez un projet précis en tête. Pour les entreprises, Valérie se déplace avec son studio et photographie les collaborateurs individuellement, mais aussi en équipe, « ainsi tout le monde bénéficie de la même lumière et l’on peut tout envisager, photos classiques ou thématiques selon le souhait de la société ». Par goût personnel, elle privilégie le noir et blanc mais travaille aussi en couleur, à la demande. « Le noir et blanc permet de se concentrer sur l’essentiel. C’est sobre, élégant et cela confère à l’image une dimension de gravité qui me sied » conclut-elle. Alors, pour Noël prochain, cela  ne donne-t-il pas une excellente idée de cadeau ?

 

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Découvrez le travail de Valérie sur son site http://www.photographevalerieladaviere.com/ 

 

Pour toute information : valerieladaviere@gmail.com ou 06 08 06 56 47
Son studio est basé à Buc (78).

 

Sur mon autre blog, Les Nouveaux Audacieux, découvrez le récit de la reconversion de Valérie 

L’Atelier du faire-part : laissez parler les p’tits papiers !

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Coin tableauLa famille vient de s’agrandir, les grands-parents fêtent leurs noces d’argent, vous vous mariez cet été ? Quel que soit l’événement, le faire-part est un des premiers Stéphanie Besançoncasse-tête à résoudre. En entrant dans l’Atelier, Stéphanie Besançon vous met tout de suite en confiance. Une lumière douce éclaire les murs où est exposée une sélection de ses créations. On regarde, on commence à prendre ses marques. « La première phase est un moment d’écoute : le clients me disent ce dont ils ont envie. C’est parfois très précis, parfois non. Ils ont beaucoup d’idées…ou pas du tout. A moi de m’adapter, de cerner leur attente, d’être force de proposition. Puis nous regardons ensemble les typographies et les différents papiers entre lesquels ils ont le choix » indique-t-elle.

Intérieur mur

 

PapiersUn style épuré, simple et élégant
Architecte de formation, Stéphanie a commencé par exercer ce métier avant de s’adonner pleinement à ce qui, d’un loisir, est devenu une activité à part entière il y a maintenant treize ans. Depuis, son Atelier situé sur le flanc droit de l’Eglise Notre-Dame a su devenir un incontournable pour de nombreux Versaillais. Son style ? Quelle que soit la demande, il reste très épuré, simple et élégant. La créatrice sait aussi se faire illustratrice si besoin, avec un coup de crayon aérien qui se prête à merveille à l’exercice.  Une fois la maquette arrêtée, les cartes sont ensuite imprimées et découpées au sein même de l’atelier. Pour un mariage, compter un délai d’environ 25 jours entre le premier rendez-vous et la livraison, avec un coût à partir de 1,85€ l’unité*. Pour une naissance, une dizaine de jours suffisent, à partir de 1,20€ l’unité*. Et si vous n’avez pas besoin d’une grande quantité, Stéphanie prend des commandes à partir de 20 exemplaires.

*faire-part + enveloppe, pour 100 exemplaires

 

Extérieur

L'atelier du faire-part
Mardi / Samedi : 10h-13h   14h30-18h
37, rue de la Paroisse à Versailles
Tél : 01 39 49 06 02 
www.atelierdufairepart.fr

 

 

Photos © Versailles in my pocket 

YBox : vos loisirs en Yvelines à moitié prix

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YBox : vos loisirs en Yvelines à moitié prixYBox : vos loisirs en Yvelines à moitié prixYBox : vos loisirs en Yvelines à moitié prix

Pour promouvoir l’extraordinaire patrimoine du département, le Conseil Général des Yvelines lance la YBox, un concentré de 78 offres partenaires à prix réduit dont 20 à Versailles et alentours. Du baptême d’hélicoptère à la visite du parc en segway, d’une conférence à l’Osmothèque à un repas au Monument Café, autant de réductions appréciables sur des prestations de qualité permettant de découvrir ou redécouvrir le département des Yvelines sous ses différentes facettes.

Créée par le Conseil général des Yvelines, en association avec Yvelines Tourisme et Smart&co (à l’origine des célèbres Smartbox), la Ybox regroupe 78 offres partenaires à prix réduit pour découvrir ou redécouvrir le département des Yvelines sous différentes facettes à travers quatre grandes thématiques : Loisirs, Découverte, Bien-Être et Hébergement.

Autour de Versailles, la YBox propose ainsi 20 offres : une réduction de 5€ sur la ‘’carte solo un an’’ au château, un baptême en hélicoptère pour 300€ au lieu de 600€, des réductions de 50% sur les prestations du Golf Blue Green de Saint-Quentin en Yvelines, sur les locations de vélos ABC et sur les visites commentées du parc de Versailles en segway, sur l’entrée au musée de la Toile de Jouy et sur les passionnantes conférences de l’Osmothèque, conservatoire international des parfums. Les restaurants Le Molière et le Monument Café ouvrent aussi leurs portes à moitié prix, tout comme trois instituts de beauté versaillais : Corinne Raimbault, Natural Spa Institut et Vital Harmonie. Enfin, huit hôtels 3 et 4 étoiles proposent des tarifs préférentiels très intéressants.

La Ybox se démarque des box classiques en permettant à ses possesseurs de profiter de plusieurs, voire de toutes les activités du coffret. Deux options pour le détenteur : il choisit de bénéficier soit d’une réduction de 50% sur une activité ou une nuitée, soit d’un ticket/nuit offert(e) pour chaque ticket/nuit acheté(e). Chaque réduction appliquée aux offres des partenaires est valable une fois, au cours des 18 mois de validité de la Ybox (jusqu’en décembre 2014).

La YBox est disponible au prix de 29,90€ sur les sites Internet suivants :

www.ybox78.fr

www.yvelines.fr

www.tourisme.yvelines.fr

Mais aussi, en direct, à l'Office de Tourisme de Versailles, 2 avenue de Paris/01 39 24 88 88

« L'Ami du Roi » : un Anglais à la cour de Louis XIV

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« L'Ami du Roi » : un Anglais à la cour de Louis XIV« L'Ami du Roi » : un Anglais à la cour de Louis XIV

La romancière anglaise Rose Tremain vient de donner une suite à son best-seller « Le Don du Roi ». Dans ce second opus intitulé « L’Ami du Roi », le médecin britannique Robert Merivel fait notamment un court mais cocasse séjour à la cour du Roi Soleil. Un récit picaresque entre l’Angleterre, Versailles et la Suisse du Grand Siècle.

— Où l’on retrouve* Robert Merivel, médecin renommé et ami du roi Charles II d’Angleterre (ci-contre). Nous sommes en 1683, et le truculent docteur, du haut de ses 57 ans, n’est plus un jeune homme en âge de batifoler à sa guise. Sur les conseils de sa fille et pour combattre une forte tendance à l’apitoiement sur son sort, il décide de se rendre en France afin de se faire une place à la cour du Roi-Soleil. Et le voilà en route pour la « grande énormité », soit le château de Versailles tel que le lui a décrit Charles II.


— Mais Versailles, malgré ses beaux décors si brillants, cache des réalités plutôt sordides et se révèle vite n’être qu’un monde d’illusions. Econduit malgré la recommandation du souverain britannique, noyé au milieu de la multitude des solliciteurs, Merivel finit par trouver un coin pour dormir, sous les combles du Grand Commun, en compagnie d’un horloger néerlandais avec qui il partage un pot de chambre et des flocons d’avoine. Réduit à boire l’eau des fontaines, moqué par les courtisans en raison de l’absence de rubans sur sa redingote, le médecin fait heureusement au beau milieu de la Galerie des Glaces une rencontre aussi heureuse que fortuite. Madame de Flamanville, épouse délaissée d’un colonel des Gardes Suisses et botaniste expérimentée, va lui inspirer une fulgurante passion érotique.

— De son manoir du Norfolk au château de jeunesse de sa maîtresse, en Suisse, Merivel nous entraîne dans des aventures picaresques et touchantes. Car s’il cherche à donner un sens à sa vie en se lançant dans l’écriture d’un ouvrage philosophique, le quinquagénaire se laisse aussi souvent aller à la paresse et au rire. Vous l’aurez compris, Sir Robert reste avant tout un épicurien, qui ne peut concevoir la vie sans amour ni sans joie, mais aussi un homme sensible, profondément attaché aux siens.

Les œuvres de Rose Tremain ont été traduites dans 30 langues. Sélectionnée pour le Booker Prize avec « Le Don du Roi », la romancière a reçu le Prix Femina Étranger pour « Le Royaume interdit », le Whitbread Prize pour « Musique et silence » et le Orange Prize pour « Le Retour ».

*Nul besoin d’avoir lu Le Don du Roi pour apprécier ce second tome.

L’Ami du Roi, de Rose Tremain

Traduit de l’anglais par Edith Soonckindt

22€
428 pages
Editions JCLattès

André Le Nôtre : nouvelles perspectives

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AfficheLe Château de Versailles vient de dévoiler son bouquet final en cette année anniversaire : l’exposition ‘’André Le Nôtre en perspectives, 1613-2013’’, qui se tient jusqu’au 23 février 2014, permet de découvrir l’extraordinaire palette de talents du grand homme. Jardinier, dessinateur, architecte, ingénieur et hydraulicien, paysagiste et urbaniste, collectionneur et magicien de l’espace, le parcours de cette enthousiasmante exposition met en lumière tout le génie de celui qui, ironie de l’histoire, regrettera toute sa vie de ne pas être devenu le peintre qu’il rêvait d’être.

 

 

D’André Le Nôtre, chacun connaît les nombreuses créations2 magistrales, à commencer par son chef d’œuvre absolu, le parc du Château de Versailles. De l’homme qu’il fut, en revanche, on sait peu de choses. Peut-être parce qu’il laissa peu d’écrits, préférant imprimer sa marque d’une autre manière. Ce vide est aujourd’hui comblé avec l’exposition magistrale qui se tient au Château de Versailles jusqu’au 23 février 2014. Intitulée ‘’André Le Nôtre en perspectives. 1613-2013’’, elle offre, contre les idées reçues, une image aussi nouvelle que surprenante de l’homme, de son art et de son influence. Jardinier, dessinateur, architecte, ingénieur et hydraulicien, paysagiste et urbaniste, collectionneur, magicien de l’espace, moderne et précurseur, André Le Nôtre a su comme personne transformer les rêves des princes en réalité.

(ci-contre, portrait d'André Le Nôtre par Carlo Maratta, 1680 - Versailles, Châteaux de Versailles et de Trianon, © Château de Versailles / Jean-Marc Manaï

 

 

5Des perspectives tant géométriques que temporelles

Le titre ‘’Le Nôtre en perspectives’’ n’a pas été choisi au hasard, et suggère tous les points de vue abordés au long de cette exposition foisonnante. « Il s’agit bien entendu des perspectives géométriques, de ces grands axes qui donnent leur ampleur aux jardins ou de ces échappées secondaires qui offrent au regard du promeneur des plaisirs sans cesse renouvelés. Des perspectives temporelles également, que révèle une trajectoire personnelle insoupçonnée : une Salle rondeascendance et un réseau de trois générations d’officiers du roi, une carrière plus précoce que l’on ne pensait, une position sociale considérable, une envergure intellectuelle dont témoignent autant la diversité de ses compétences que la qualité de ses collections d’art... Et encore une postérité multiforme, sans éclipse jusqu’à nos jours, où certains parmi les plus grands architectes et urbanistes du monde se réclament de Le Nôtre et de sa façon de penser l’espace » commente Béatrix Saule, Directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

(Ci-dessus à gauche, vue perspective du Château de Versailles depuis le bassin de Neptune, Jean-Baptiste Martin l’Aîné, XVIIème siècle, Versailles, Châteaux de Versailles et de Trianon, © Château de Versailles, DIST, RMN-Grand Palais / Jean-Marc Manaï / A droite, une des salles de l’exposition © Versailles in my pocket).

 

 

7Allier le sérieux scientifique au plaisir de la découverte

Le parcours proposé par l’exposition met aussi en perspective, pour la première fois, l'art de Le Nôtre, son ‘’génie’’ et son ‘’secret’’ : un parti pris qui permet d’allier le sérieux scientifique au plaisir de la découverte. « Il faut se méfier d’André Le Nôtre ! De la même façon qu’il brouille les lignes pour inscrire ses impeccables perspectives et qu’il aplatit les chaos d’un paysage apparemment sans tourment, il dissimule sous l’apparence d’un jardinier réputé ‘’bonhomme’’, l’artiste et l’expert, l’érudit et le collectionneur, l’homme de cour rompu à la complexité de la vie » indique Catherine Pégard, Présidente de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de 23Versailles. Où l’on découvre donc l’histoire de ses débuts comme apprenti peintre jusqu’à ses grandes réalisations, le tout illustré par de superbes documents de sa main et de celle de son équipe, analysés et expliqués de manière précise, ludique et originale. Où l’on découvre aussi concrètement comment il travaillait : les problèmes auxquels il était confronté, les solutions apportées, les moyens scientifiques, techniques et humains qu’il devait mettre en œuvre pour relever tous les défis et transformer chaque projet en une création unique. Où l’on découvre enfin à quel point son influence va au-delà de ce que l’on imagine en termes de temps et d’espace, de ses collaborateurs immédiats jusqu’aux urbanistes contemporains des États-Unis et d’Asie.

(Ci-dessus à gauche, Plan du jardin du Trianon de porcelaine, dessin de l’augmentation du Trianon et des rampes au bord du canal. Atelier Le Nôtre, attribué à Michel II Le Bouteaux, 1679. © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) Gérard Blot / A droite, croquis pour une fontaine, André Le Nôtre, XVIIème siècle, Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, © RMN-Grand Palais (Institut de France) Gérard Blot)

 

Un nouveau regard sur le ‘’jardin à la françaiseMaquette’’ 

Après avoir visité l’exposition, on ne regardera plus jamais un jardin à la française de la même façon. Car tout en présentant le grand architecte jardinier selon cette approche aussi nouvelle qu’érudite, le parcours dissèque, de salle en salle, la manière dont Le Nôtre procédait, de la commande à la facture. A partir de ses projets, réalisés ou non, se dessine une grille d’analyse : échelle du territoire concerné, ressources et contraintes, effets d’anamorphose, habileté de la composition jouant des pleins et des vides entre couverts et découverts, distribution des éléments structurants et ornementaux, palette des végétaux, dessins des parterres, forme et taille des bassins, etc. Le Nôtre ne laissait aucun détail au hasard et son secret était peut-être là. Un talent qui permet à ses créations de fasciner, aujourd’hui encore, les grands créateurs comme les simples curieux.

Ci-dessus – Impressionnante maquette des jardins et du parc de Versailles,le long de l’axe du Grand Canal (15 mètres de long) - Photo © Versailles in my pocket

 

 

Découvrez le site consacré à l'exposition : http://lenotre.chateauversailles.fr

 

CourEn pratique

L'exposition se tient dans les salles d'Afrique du Château.

Du 22 octobre 2013 au 23 février 2014.
Tous les jours sauf le lundi, de 9h à 17h30 (dernière admission à 17h). 
NB : du 22 au 31 octobre, ouverture de 9h à 18h30 (dernière admission à 18h).

Entrée incluse dans le billet Passeport et Château.

 

 

Versailles dans votre poche : le carnet d’adresses de Stéphanie

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Versailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de StéphanieVersailles dans votre poche : le carnet d’adresses de Stéphanie

Versaillaise d’adoption, Stéphanie Boudet-Rol partage sa vie entre le quartier Notre-Dame, où elle habite, et le quartier Saint-Louis, où est installé son atelier de restauration de tableaux. Entre les deux, son cœur balance. Nous lui avons emboîté le pas pour qu’elle nous donne ses bonnes adresses et coups de cœur dans la cité royale.

Quelles sont vos adresses préférées au quotidien ?
Ma journée démarre toujours pas un petit café ou un jus d’oranges pressées Chez Juliette (1 rue Ducis). Mes copines et moi venons toutes de déposer nos enfants à l’école, c’est le moment de faire une pause conviviale avant de partir chacune vaquer à nos occupations. Ensuite je file droit vers la rue Royale où je travaille, pour ouvrir mon atelier à dix heures, dernier carat. Le midi, si j’ai envie d’un encas, je fonce Aux Pains de la Ferme (9 rue Royale) : l’équipe est adorable, les sandwiches et pâtisseries très frais et délicieux. Quand il fait froid, avec mes confrères et amis artisans, nous allons manger (ou simplement chercher) un couscous chez Mohamed, dans son restaurant Marrakech Gourmet (64 rue d’Anjou). Nous avons aussi nos habitudes chez Thé des Lys (30 rue d’Anjou) où j’avoue un faible pour la formule tarte salée/salade et farandole des desserts. Si je dispose d’un peu plus de temps, j’aime bien déjeuner chez O’Maquis, un restaurant africain (68 rue d’Anjou) ou au Café des Arts (5 bis rue d’Anjou), une brasserie traditionnelle de qualité.

Des boutiques pour faire des cadeaux ?
Dans le quartier, il y a l’embarras du choix quelle que soit la problématique ! En quittant mon atelier, je passe souvent chez Par Faim de Terroirs (15 rue d’Anjou) acheter de délicieuses madeleines ou des roudoudous que mes enfants adorent pour le goûter. J’en profite pour flâner chez Tout’autre chose (11 rue d’Anjou), une boutique de déco où il y a de jolis coussins, de beaux tissus, des petites trousses…bref des articles à tous les prix ! Je vais aussi chez D’Hier et Aujourd’hui (43-45 rue Royale) une autre boutique de déco où je trouve en plus les ravissantes boucles d’oreilles de la marque Petite Colette. J’ai acheté il y a quelques jours un superbe coussin guitare, création originale d’Angie chez Little Sweet Bambi (16 rue Royale). De temps en temps, mon amie Miminokami, créatrice de bijoux versaillaise, me dépose quelques pièces et j’adore ce qu’elle fait (www.miminokami.com). On peut aussi trouver ses bijoux chez Kentucky Rain (25 rue de la Paroisse), une autre boutique originale qui n’existe qu’à Versailles… Plus anecdotique, mais bon à savoir, le magasin de fins de séries La poignée de cerises (1 rue Royale) est une mine de bonnes affaires, avec des grandes marques à petits prix. Impossible enfin de ne pas parler de La Fabrique Vagabonde (40 rue d’Anjou), un lieu d’animation extra, où j’achète désormais tous les livres pour mes enfants.

Côté sport et loisirs, des adresses à retenir ?
L’un de mes fils pratique l’escalade au gymnase Montbauron (17 rue Jacques Boyceau), avec l’Escalade Club de Versailles, une équipe dynamique et très sympa. Coup de chapeau aussi au travail mené par Nicole Rivière dans le cadre de ses cours de théâtre (Académie Internationale des Arts du Spectacle, 20 rue Montbauron).

Parlez-nous des Carrés Saint-Louis, où vous travaillez…
Non seulement le lieu est architecturalement parlant très beau, mais j’y ai découvert une ambiance extraordinaire, à la fois très soudée et très dynamique. Sur un petit périmètre sont réunis de nombreux savoir-faire artisanaux, pour certains très rares. Au-delà de ça, l’association Versailles Côté Saint-Louis, sous la houlette de son président et de son bureau, fourmille d’idées et d’initiatives pour animer le quartier, à l’image du Marché de Noël qui se tiendra les 14 et 15 décembre sur le Carré à l’Avoine. Pour avoir une petite idée de ce que font les confrères installés à côté de mon atelier, voici un tour d’horizon, forcément non exhaustif car je vais manquer de place… A la Galerie Saint-Louis (11 rue de l’Orient), Isabelle et Dominique Didier restaurent depuis vingt-cinq ans des céramiques, avec un talent que l’on vient chercher de loin. Chez Bergère et Crapaud (3 rue de l’Orient), Lucie de la Marandais, tapissier décorateur, fait des merveilles avec vos fauteuils. Catherine Rivière (54 rue d’Anjou) crée et restaure des automates, tandis que Mathilde Bigot (81 rue Royale), elle, restaure de vieux papiers (gravures, pastels, livres) et Christophe Deloux, ébéniste (29 rue d’Anjou) des meubles. J’ajoute ici le nom de Marlène Voisin, installée 21 passage de la Geôle, avec qui je collabore régulièrement puisqu’elle est doreur-encadreur et fait de la restauration de cadres, une activité complémentaire de la mienne. Pour revenir à Saint-Louis, je suis très sensible à la démarche de Karine Papaz, de la Galerie Vanaura (24 rue Royale), qui est en perpétuelle recherche de nouveaux artistes contemporains à mettre en lumière. Enfin, Odile Pellat de Villedon (5 rue du Marché neuf), antiquaire, tient une bien belle boutique sur le Carré à l’Avoine, il faut absolument aller la voir, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux.

A relire : l’article du blog consacré à l’Atelier tout court.

Le site http://atelierboudet-rol.com

Ou directement sur place, si vous voulez lui confier une toile : 67, rue Royale à Versailles, ou en prenant rendez-vous au 06 10 20 25 81.


Valérie Ladavière, photographe d’émotions

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Valérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotionsValérie Ladavière, photographe d’émotions

Si vous aimez les photos posées et empesées, passez votre chemin ! Valérie Ladavière, elle, vous tire le portrait à sa façon, qui ne ressemble à aucune autre. Elle capte les regards, suit les mouvements et fixe sur pellicule des instants de grâce.

Oubliez vos idées reçues sur les photos de mariage ou les portraits de famille ! Valérie Ladavière, elle, propose autre chose. Une séance de pose qui se transforme en séquence émotion. Un reportage en noir et blanc, glamour et spontané au cœur de votre mariage ou de votre soirée d’anniversaire. Un œil à la fois pro et décalé sur vos collaborateurs et votre entreprise. Cela et bien plus encore, car la photographe fourmille d’idées et de projets.

Un parcours atypique

Valérie n’a pourtant pas toujours exercé le beau métier auquel elle s’adonne aujourd’hui avec passion. Elle a commencé par être comédienne avant d’occuper pendant vingt ans un poste de cadre commerciale dans l’industrie biomédicale. La quarantaine venue, elle qui pratique la photographie en amatrice éclairée depuis son plus jeune âge décide d’en faire son activité principale. Pour l’anecdote, c’est en photographiant le mariage d’une de ses amies qu’elle a eu le déclic : pourquoi, après tout, ne pas s’engager dans la voie que tous ses proches disent faite pour elle ? Depuis lors, Valérie n’arrête plus. Certains ont déjà pu découvrir son travail lors d’une exposition pendant le dernier Printemps des Artistes à la Mairie de Buc : elle y proposait une galerie de portraits des seniors de la ville.

Saisir l’instant, le petit truc magique

« J’aime saisir l’instant, le regard des gens, le petit truc magique que personne ne voit… Avec moi, pas de photos posées à l’ancienne, c’est le contraire de ce que j’aime ! » déclare Valérie. Evénements, photos de famille, portraits individuels, maternités : demandez la carte, et n’hésitez pas à consulter la photographe si vous avez un projet précis en tête. Pour les entreprises, Valérie se déplace avec son studio et photographie les collaborateurs individuellement, mais aussi en équipe, « ainsi tout le monde bénéficie de la même lumière et l’on peut tout envisager, photos classiques ou thématiques selon le souhait de la société ». Par goût personnel, elle privilégie le noir et blanc mais travaille aussi en couleur, à la demande. « Le noir et blanc permet de se concentrer sur l’essentiel. C’est sobre, élégant et cela confère à l’image une dimension de gravité qui me sied » conclut-elle. Alors, pour Noël prochain, cela ne donne-t-il pas une excellente idée de cadeau ?

Découvrez le travail de Valérie sur son site http://www.photographevalerieladaviere.com/

Pour toute information : valerieladaviere@gmail.com ou 06 08 06 56 47
Son studio est basé à Buc (78).

Sur mon autre blog, Les Nouveaux Audacieux, découvrez le récit de la reconversion de Valérie !

Le Versailles de Michelle Auboiron, à la Galerie Anagama

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ESCALIER DES 100 MARCHES -PALMIERS - ACRYLIQUE SUR TOILE 12Du 17 novembre au 19 décembre 2013, la galerie Anagama expose des œuvres de Michelle Auboiron qui célèbrent Versailles et son histoire, entre révérence et irrévérence. La balade propose deux lectures, l’une poétique, l’autre espiègle, pour regarder le château et son héritage avec les yeux de notre siècle.

 

Changez de regard sur vos classiques : Michelle Auboiron vous invite à voir Versailles par ses yeux, au gré d’une promenade parmi ses toiles exposées à la galerie Anagama. L’artiste, qui réalise depuis une trentaine d’années de grandes séries de peinture et d’architecture autour du monde, de New York à Shanghai, a cette fois lancé ses pinceaux à l’assaut du château et de ses jardins.  

(ci-dessus : Escalier des Cent Marches - Palmiers, acrylique sur toile, 120x120)

 

Côté jardin justement, la série comprend 21 toiles, dont beaucoup de grands formats, toutes réalisées au sein même du domaine du Château entre 2012 et 2013. De l’Orangerie au Bassin de la Pyramide, du Bosquet de l’Encelade à celui de la Colonnade, Michelle Auboiron a saisi toutes les perspectives qui lui ont ‘’parlé’’.  « Classicisme des statues, des escaliers et des buis taillés, ciel et les bassins baignés d’une lumière joliment palpable se donnent la réplique. Les fontaines dansent sous les jets d’eau, les colonnes moirées jouent avec leurs ombres » commente Chantal Pelletier, écrivain et amie de l'artiste.

NYMPHE AUX FLEURS - ACRYLIQUE SUR TOILE 200 X 100 CM 

Nymphe aux fleurs, acrylique sur toile, 200x100

 

INCOGNITO - ACRYLIQUE SUR TOILE 60X120 CMCôté cour, c’est une irrévérence ludique qui gagne Michelle Auboiron. N’ayant pas obtenu les autorisations de peindre à l’intérieur du Château, elle revisite les codes de la peinture de cour. « Espiègle, elle brouille les pistes, décadre les tableaux, compose une fashion week à sa façon, transforme sa majesté en miss France, s’amuse à décapiter joyeusement, sans la moindre effusion de sang, Louis XVI et sa Marie-Antoinette, suspend des ampoules électriques sur les fleurs de lys, s’attarde sur les santiags de sa majesté, note le pipi du chienchien d’apparat. Avec aplomb, elle fait entrer dans ce beau monde un peu d’air frais. Versailles a-t-il jamais été si bien conté ? »  ajoute Chantal Pelletier.

 

A gauche : Incognito, acrylique sur toile, 60x120

 

 

L’exposition associe le sculpteur Serge Castillo, pour un ‘’Défilé de mode des Gens de Cour’’ qui neLAFONTAINE ET LE ROI - CERAMIQUE POLYCHROME manque pas d’humour, avec petits marquis, dames de qualité, poètes et musiciens, tous poudrés et parés de dentelles.

Ci-contre : Lafontaine et le roi, céramique polychrome

 

 

Galerie Anagama

5 rue du Baillage (Cour du Baillage – Quartier des Antiquaires)

78000 Versailles

Téléphone 01 39 53 68 64

Du mardi et mercredi de 14h00 à 19h00

Du jeudi au dimanche de 11h00 à 19h00

www.anagama.fr

Olivia Moore joue les mères indignes à la Royale Factory

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Olivia Moore joue les mères indignes à la Royale FactoryOlivia Moore joue les mères indignes à la Royale Factory

Maman et belle-maman de cinq enfants, Olivia Moore sait de quoi elle parle quand elle dynamite, à sa façon, les codes de la famille traditionnelle dans son one-woman show ‘’Mère indigne’’. On sourit, on rit même carrément, parfois jaune, au tableau truculent qu’elle brosse de la famille d’aujourd’hui et de la condition de la femme dans notre société. Une humoriste à découvrir à la Royale Factory, à Versailles, où elle revient jouer, tous les vendredis soirs du 29 novembre au 31 janvier prochain.

— Olivia Moore a essayé d’être une maman parfaite, comme elle le raconte avec truculence dans son one-woman show pertinemment intitulé ‘’Mère indigne’’. Hélas pour elle (mais pour le plus grand bonheur de son public), ça n’a pas marché et l’évocation de ses efforts en la matière se révèle hilarante. Converser avec des peluches, se faire obéir sans crier, rester zen en toutes circonstances : autant de préceptes qui, avec elle, n’ont pas passé l’épreuve de la pratique. « Un parent indigne est un parent qui a revu ses exigences éducatives à la baisse… » explique-t-elle sur scène. Entre le panier de linge sale qui déborde, les petits qui se roulent par terre à Carrefour, les ados moulés dans le canapé et le mari qui plane (ou l'inverse), sans oublier le boulot, on a tous quelque chose en nous d’Olivia Moore ! Une vraie Desperate Housewife, qui gère tout : sa famille recomposée, son job, et l'ex de son mari. Caustique, égoïste et décomplexée, elle ignore royalement la langue de bois : politiquement incorrecte et fière de l’être, elle endosse le rôle du trublion avec aplomb et panache.

— L’humoriste a roulé sa bosse près de quinze ans en entreprise, dans les RH et le marketing, avant de se décider à monter sur les planches. Mère et belle-mère de cinq enfants, Olivia connaît sur le bout des doigts la partition de la femme active et moderne, devenue à 30 ans mère de famille nombreuse et recomposée ! Un mélange détonnant qui lui permet d’aborder tous les sujets de la vie familiale d’aujourd’hui : le couple, le travail, le divorce, la famille ‘’moderne’’, etc. « Mère indigne, je le suis devenue en réalisant que je ne ferai jamais tout bien » confesse-t-elle. Loin des clichés sur les parents débordés, Olivia assume donc d’être une mère déplorable, une force tranquille au service de son propre bien être. Sous des allures de bourgeoise bien sous tous rapports, c’est une extra-terrestre au pays des parents parfaits…Son spectacle ? Selon ses propres mots, « un cours de self défense à l’usage de tous ceux qui fréquentent de près ou de loin une famille : les jeunes y reconnaissent leurs parents et sont (enfin) initiés à leurs pensées secrètes, les parents s’y retrouvent et se consolent en constatant qu’il existe finalement des spécimens bien pire qu’eux ».

— Un one-woman show frais, déculpabilisant, plein de bon sens et de fantaisie, qui a déjà fait les beaux soirs de la Comédie des Boulevards à Paris et du Festival Off d’Avignon. Après s’être donnée en spectacle à Montréal mi-novembre, Olivia Moore revient à Versailles où elle avait déjà joué au printemps dernier. Elle est à découvrir à la Royale Factory tous les vendredis à 20h30, du 29 novembre 2013 au 31 janvier 2014.

Le site d’Olivia www.oliviamoore.fr

Pour réserver vos places en ligne http://royalefactory.fr/site1/olivia-moore/

Sur mon autre blog, Les Nouveaux Audacieux, découvrez le récit de la reconversion d'Olivia !

La Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de Versailles

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La Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de VersaillesLa Vagabonde : librairie et acteur culturel au cœur de Versailles

Il reste peu de librairies à Versailles, alors faisons en sorte qu’elles vivent ! Derrière le cinéma Le Roxane, poussez donc la porte de La Vagabonde. Passionnée de littérature et militante du lien social, Sylvie Melchiori y a créé depuis deux ans un espace d’échange culturel où il fait bon se ressourcer, tant humainement qu’intellectuellement.

Avant, Sylvie Melchiori était consultante en informatique financière. Mais ça, c’était avant. Depuis deux ans, sa passion pour la littérature a pris le dessus et elle se consacre désormais pleinement à sa librairie, La Vagabonde, ainsi qu’aux nombreuses manifestations culturelles qu’elle organise en parallèle. « Grâce à ma librairie, j’aide à diffuser la littérature que j’ai envie de défendre. Je veux aussi amener lecteurs et auteurs à se rencontrer, au-delà de simples séances de dédicace » explique-t-elle. Cette notion de rencontre, Sylvie y tient tout particulièrement : « si on passe sa vie à tout acheter derrière un écran, que va devenir le cœur des villes ? Un désert humain et culturel, où le lien social se perdra. Pour lutter contre l’isolement, les gens se tournent d’ailleurs aujourd’hui vers l’associatif. Mais je crois qu’il n’est pas trop tard pour réagir, d’où mon action dans le cadre de La Vagabonde ».

On trouve (presque) tout à La Vagabonde !

La Vagabonde se veut une librairie généraliste. On y trouve à peu près tout : jeunesse, philosophie, sciences humaines, beaux-arts, littérature française et étrangère dont des polars (classiques et nouveautés), ainsi qu’un beau rayon poésie. « Les sélections que nous proposons à nos lecteurs évoluent en permanence. Je choisis les livres avec mon associé, Gilles Dupin de Lacoste. Nous avons en outre la chance d’être entourés d’une sorte de groupe de lecture totalement informel, composé de passionnés qui nous présentent régulièrement leurs coups de cœur. Nous surveillons aussi la presse spécialisée (Le Monde des Livres, Télérama, etc) et certains blogs comme La République des Livres ou Le Clavier Cannibale » précise Sylvie, qui confesse pour sa part un penchant certain pour la littérature étrangère. Si vous cherchez un livre en particulier et que La Vagabonde ne l’a pas, inutile de vous rabattre sur un site internet : Sylvie est en contact informatique étroit avec un réseau de confrères (notamment L’Heure des Mamans) et vous garantit un délai de livraison très court. Le conseil en plus.

Rencontres lecteurs/auteurs et lectures thématiques

Pour Sylvie Melchiori, la librairie doit donc être un animateur culturel, une vitrine vivante de la pensée. Elle organise à ce titre régulièrement des rencontres entre auteurs et lecteurs : Pierre Assouline ou encore Alain Baraton ont déjà fait partie des grands noms ainsi accueillis. La Vagabonde concocte aussi pour les Versaillais des lectures thématiques, sur des sujets aussi éclectiques que la beauté, l’amour, le vin ou encore la Guerre d’Algérie. A cette occasion, des comédiens mettent en voix des textes choisis, accompagnés par un musicien qui assure des intermèdes. Au départ, ces événements avaient lieu dans la librairie mais, vu leur succès, la Mairie de Versailles a décidé de prêter à La Vagabonde le bel espace que constitue l’Atelier Numérique, une fois par mois. Enfin, au-delà de sa librairie, Sylvie Melchiori s’investit dans de nombreuses activités. En partenariat avec la Maison de la Poésie des Yvelines, par exemple. Ou encore en association avec deux autres Versaillaises passionnées, pour l’ouverture récente de La Fabrique Vagabonde, espace créatif et librairie pour enfants dans le quartier Saint-Louis. Enfin aux côtés de la librairie Liragif, avec qui La Vagabonde vient de co-organiser le festival VO/VF, dédié à la littérature étrangère.

Librairie La Vagabonde
9 rue Philippe de Dangeau à Versailles (derrière le cinéma Le Roxane)

Ouvert de 10h à 19h, du mardi au samedi

Le site de La Vagabonde

Le site du Festival vo/vf

Mon article sur La Fabrique Vagabonde
Mon article sur L’Heure des Mamans

La Route du Thé passe aussi par Versailles

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La Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par VersaillesLa Route du Thé passe aussi par Versailles

Le n° 26 de la rue de Satory constitue une étape incontournable pour tout Versaillais amateur de thé. Dans leur accueillante boutique ‘’La Route du Thé’’, Elisabeth et Hadi Toulooh proposent un voyage initiatique à la découverte des thés du monde entier.

A La Route du Thé, chaque visite constitue un moment de partage et de découverte. Elisabeth et Hadi Toulooh ne sont pas de simples commerçants, mais de véritables passionnés, qui proposent à leurs clients plus de 350 variétés de thé en vrac, en provenance directe des lieux de culture. Depuis son ouverture en 2003, la boutique a su fidéliser un public séduit tant par la qualité des produits que par le profil de ce couple hors du commun.

Une centaine de grands crus

Hadi a grandi en Afghanistan, sur une terre où le thé fait partie de l’art de vivre. Arrivé en France à l’âge de 21 ans, il y rencontre Elisabeth et lui communique sa passion. Après avoir chacun de leur côté exercé des fonctions dans l’informatique et dans la vente, ils décident il y a dix ans d’ouvrir ce magasin pour y distribuer les thés qu’un de leurs proches amis sélectionne avec amour aux quatre coins du monde, dans le cadre de son groupement baptisé La Route du Thé. « Nos thés viennent principalement de Chine, du Japon, d’Inde et de Ceylan, mais aussi d’Afrique noire ou encore de Turquie, d‘Indonésie, d’Iran, de Géorgie, de Corée ou du Laos… Le nombre de variétés que nous avons en magasin varie en fonction de la production et de la qualité des récoltes » explique Elisabeth. L’équipe se rend régulièrement sur les plantations à la recherche des meilleurs crus et à la découverte de nouvelles saveurs. L’assortiment comprend une centaine de grands crus : une appellation qui, comme pour les vins, est liée à un terroir et à des méthodes de production spécifiques. S’il y en a pour tous les goûts, il y en a aussi pour toutes les bourses, puisque les prix vont de 4€ à 60€ les 100 grammes. Avis aux puristes : grands crus et thés parfumés sont stockés séparément, pour préserver l’intégrité des arômes.

Des ateliers de découverte

Chaque jour, un thé différent est proposé en dégustation dans la boutique. Il en existe un nombre surprenant : blancs, noirs, jaunes, verts, bleu-vert, rouges, bio, primeurs, etc. Elisabeth et Hadi, fins pédagogues, en présentent les subtilités et les caractéristiques. On écoute, on apprend, c’est un vrai plaisir. L’échange est tellement agréable que de nombreux clients veulent en savoir plus. « C’est pour répondre à leur demande que nous avons créé cette année des ateliers ‘’découverte du thé’’, que nous organisons désormais régulièrement. Par groupe de dix personnes (maximum) et pendant deux heures, nous racontons le thé, son histoire, sa culture, ses variétés. La séance se termine par une dégustation* » précise Hadi.


Une mine d’idées de cadeaux

Au-delà du thé, la boutique est aussi une véritable caverne d’Ali Baba où l’on trouve des meubles et de l’artisanat en provenance d’Asie : meubles anciens de Chine, d’Afghanistan ou du Tibet, chinés sur place par Elisabeth et Hadi, à l’image de cette table d’offrande du XIXème siècle. Mais aussi de superbes services à thé, principalement japonais, avec des théières de maître en fonte, d’authentiques pashminas en provenance d’Inde, des bougies naturelles Geodesis, des objets en tissus japonais, etc. « En ce moment, nous exposons des vêtements d’une styliste afghane qu’elle vend sous la marque Zarif Design, et qui sont fabriqués à Kaboul, dans un atelier où l’effectif de tailleurs et de brodeurs est mixte » commente Elisabeth. A découvrir, des manteaux splendides réalisés à partir de tissus traditionnels afghans. Et si vous avez envie d’offrir du thé à Noël, la boutique propose des coffrets découverte, à partir de 28€.

*renseignements et inscription par email sur le site internet

La Route du Thé / Thé Azadi

Du mardi au samedi, de 10h30 à19h

26, rue de Satory à 78000 Versailles

Téléphone 01 39 53 12 07

http://www.larouteduthe-versailles.fr/

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